Clignotants Z900 d'époque.

Donc, comme je disais au début de ce post, vous isolez les douilles des clignos et vous vous servez des 2 fils d'origine sans rien modifier au circuit d'origine. Pour cela, on peut revisser les douilles dans le cligno avec des vis et rondelles de 4mm en nylon et souder un fil sur la douille. Voir photo ci-dessous :



2) Il n'existe pas de LED polarisée et non polarisée. Par construction, une LED est un composant polarisé défini physiquement par le dopage des 2 semi conducteurs qui la compose et qui sont en contact. La chute de tension est constante et ne peut être modifiée (aux alentours de 0.7 V). Donc pour la traverser en sens direct avec des tensions entre 5 et 20 V, on lui adjoint une résistance en série qui absorbe la différence entre le potentiel appliqué à ses bornes et la tension de la LED elle-même :




Si vous trouvez dans le commerce des LED qui fonctionnent quelque soit la polarité, c'est que le constructeur a fait un montage un peu sophistiqué qui consiste à monter 2 LED tête-bêches ce qui est invisible pour l'utilisateur puisque ces 2 composants sont fondus dans le même pavé carré de 1mm de coté. Suivant le sens du courant, c'est une LED qui fonctionne et l'autre est bloquée (et inversement) :



3) Maintenant, passons au montage qui nous intéresse :



Rien n'est raccordé à la masse. Je rajoute dans le clignotant une résistance ballast en parallèle qui permet d'ajuster l'intensité I à la valeur de l'intensité d'origine qui est pour nos clignotants de 250 mA (0.25 A).

Nous avons (en application des lois sur le courant continu applicables puisque la fréquence de clignotement est très basse) :

I = I1 + I2
V = R x I1.
Pr = U x I1 (Pr est la puissance dégagée par R).

Il convient d'abord de mesurer I2 par expérimentation : il suffit de brancher le type de LED que vous avez choisie et de la brancher en série avec un multimètre branché en ampèremètre sur une batterie 12V. Supposons que le résultat de lecture donne I2 = 100 mA = 0.10 A. On a donc :

I1 = I - I2 = 0.25 - 0.10 = 0.15 A.
R = V/I1 = 12 / 0.15 = 80 ohms.
Pr = 12 x 0.15 = 1.8Watts. Comme elle est allumée 50% du temps environ, elle dégage 0.9 watts environ en chaleur. Si vous choisissez des résistances 80 ohms / 3 watts, on est largement dans les clous et la marge de sécurité est très bonne.

Calculs très simples à refaire en fonction de la conso de vos LED.

Dans mon exemple, il va de soi que la LED choisie consomme moins que le cligno d'origine. Le cas inverse est 100% prohibé à moins de vouloir persister à tout cramer. Bon, je crois avoir tout dit à ce sujet….

A+

Claude.

mais après toutes ces explications je vais me coucher

lolo écrit: mais après toutes ces explications je vais me coucher

avec un aspro ...

Ben moi, j'en ai pas dormi de la nuit.
Sur ma vieille 900 qui a des ampoules normales en 21 watts, j'ai voulus mettre des leds, ça allait bien d'un côté, et de l'autre le témoin ne clignotait pas.
J'ai vite remis les bonnes vieilles ampoules, idem pour le phare et stop qui éclairaient moins bien que l'origine.
Quand je pense que dans le temps on changeait les gros clignotants pour des petits.
Bon, je vais me recoucher.

Les temps changent Etienne, l’électricité est remplacée par l’électronique t'as raison il fait encore nuit autant retourner sous la couette.

Bien Claude j'ai tout compris par contre je ne savais pas qu'il pouvait exister différents point de masse mais je ne maitrise pas ces nouveaux faisceaux où passent infos et électricité electronique, je vais aussi me recoucher en rêvant des temps anciens.

Fabrice, les problèmes de masse défaillante sur les véhicules ne sont pas nouveaux et existaient bien avant l'électronique. Ce sont seulement les conséquences qui peuvent être plus graves.

Tout le monde a déjà observé les mauvaises masses sur les feux arrière des Renault à l'époque où lorsque l'on appuyait sur le frein, on avait tout qui s'allumait (assez faiblement), stop, feux rouges et clignotants. Ce mélange des circuits liés au raccordement sur un même point de masse devenu mauvais n'avait que peu de conséquences.
Aujourd'hui ce type de défaut n'est pas très bon sur des circuits modernes et beaucoup plus sensibles.

J'ai oublié de préciser : Sur le schéma n° 3,

Ri est bien une résistance interne à la lampe LED montée lors de sa construction.
Seule R en parallèle est à rajouter pour ajuster l'intensité I à sa valeur d'origine.

Merci Claude pour ces explications super détaillées !

aussi Claude
J ai rien compris mais j'ai tout lu

Claude11 écrit: Fabrice, les problèmes de masse défaillante sur les véhicules ne sont pas nouveaux et existaient bien avant l'électronique. Ce sont seulement les conséquences qui peuvent être plus graves.

Tout le monde a déjà observé les mauvaises masses sur les feux arrière des Renault à l'époque où lorsque l'on appuyait sur le frein, on avait tout qui s'allumait (assez faiblement), stop, feux rouges et clignotants. Ce mélange des circuits liés au raccordement sur un même point de masse devenu mauvais n'avait que peu de conséquences.
Aujourd'hui ce type de défaut n'est pas très bon sur des circuits modernes et beaucoup plus sensibles.

J'ai oublié de préciser : Sur le schéma n° 3,

Ri est bien une résistance interne à la lampe LED montée lors de sa construction.
Seule R en parallèle est à rajouter pour ajuster l'intensité I à sa valeur d'origine.

Oui je n'avais pas compris ça comme ça, sur mes vieilles bécanes (z650) je n'hésite pas à rajouter des masses notamment sur le régulateur/redresseur ou dans le phare car une seule masse partant de la borne - de la batterie gère l'éclairage et en cas de défaut plus rien ne fonctionne ou crame.