- Messages : 277
- Remerciements reçus 102
Balade à Douarnenez
- phil29
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne en équilibre
Pour ceux qui viennent du sud nous pouvons nous retrouver chez moi et retrouver les autres à Douarnenez.
Extrait de l'article:
Balade moto (5€ le casque)
L'Association Sourire de Mômes organise, pour la quatrième année, une balade moto afin de permettre un enfant atteint d'une maladie/ handicap de réaliser un de ses rêves.
En 2019, l'association va permettre à Grégory, 11 ans, habitant Cléden- Cap-Sizun, d'acquérir une balançoire adaptée à son handicap afin qu'il "puisse s'amuser comme un enfant" avec sa sœur. Il est atteint du Syndrome de Smith-Magenis, une maladie génétique qui se caractérise par un déficit intellectuel, un retard psychomoteur, des troubles du comportement et du sommeil. Le syndrome touche une naissance sur 15 000, soit une naissance par semaine en France.
La balade moto se déroulera le dimanche 12 mai avec un départ de la place des 4 Frères Kérivel à 11h. De nombreuses activités sont prévues sur le site d'arrivée à Kerrest, Plozévet, après un circuit de 63 km.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Normalement ça roule pour moi, vers quelle heure chez toi pour être dans les temps ?
C'est moi qui apporte les croissants dac ?
Crois en la force positive qui est en chacun de nous !
750 Zéphyr 1995
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- phil29
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne en équilibre
- Messages : 277
- Remerciements reçus 102
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- phil29
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne en équilibre
- Messages : 277
- Remerciements reçus 102
J'ai aussi des problèmes de dates, c'est une nouvelle maladie Ouestine.
C'est bien le 12 et donc pas dimanche prochain.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- phil29
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne en équilibre
- Messages : 277
- Remerciements reçus 102
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- briconaute
- Hors Ligne
- Modo cleaner
- Messages : 6550
- Remerciements reçus 1248
pas être possible.
MAL NOMMER LES CHOSES, C'EST AJOUTER A LA DOULEUR DU MONDE.
NE PAS LES NOMMER, C'EST NIER NOTRE HUMANITE .
ALBERT CAMUS - ( ...alors que dire des gens...ndle)
Z900 RS de 2018 - Zéphyr 1100 de 92 - 400 S3 de 74 - KZ 400 Bi de 80 - KZ 1000J de 81 - Honda 125 XR de 81 - Sansoupap 175 de 1927
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- phil29
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne en équilibre
- Messages : 277
- Remerciements reçus 102
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Crois en la force positive qui est en chacun de nous !
750 Zéphyr 1995
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Crois en la force positive qui est en chacun de nous !
750 Zéphyr 1995
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- phil29
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne en équilibre
- Messages : 277
- Remerciements reçus 102
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ZephO
- Hors Ligne
- Admin
- Sur une Zéphyr, 1100 bien !
- Messages : 15602
- Remerciements reçus 1660
Qui connait l'histoire des penn-sardines, à part les bretons et les bretognats ?
Extrait d'un article récent de l'Huma :
"DOUARNENEZ CES SARDINIÈRES QUI ONT SU TENIR TÊTE À LEURS PATRONS
En 1924, une immense grève éclata à Douarnenez. Les « Penn Sardin », ouvrières des usines de conserverie de sardines, ont bataillé pour obtenir une augmentation de salaire. Elles ne lâchèrent rien, malgré les nombreuses intimidations des patrons.
Douarnenez (Finistère, Bretagne), envoyée spéciale. À ces mots, la France du début du XXe siècle imagine un lieu de conformisme où les familles vivent de l’exploitation des champs et où règne un certain conservatisme. Pourtant, cette commune de 12 259 habitants étonnera lors des municipales de 1921 en élisant le premier maire communiste de France, Sébastien Velly. Mais un autre souvenir marque également la mémoire collective. Car, trois ans plus tard, une formidable grève qui, dans son domaine n’avait pas de précédent, va éclater. Les sardinières, ouvrières travaillant dans les usines de conserverie, vont se soulever violemment contre leurs patrons. Penn Sardin (Tête de sardine) était leur surnom.
Munies de sabots et de coiffes bretonnes, pas pour le folklore mais bien par mesure d’hygiène, elles travaillaient jour et nuit. « Quand le poisson débarquait, les ouvrières devaient accourir jusqu’à l’usine pour le traiter rapidement », se souvient Michel Mazéas, maire PCF de Douarnenez pendant vingt-quatre ans, dont la mère fut l’une d’entre elles. Et, pour le savoir, des jeunes filles couraient à travers la ville en criant « À l’usine ! À l’usine ! » Douarnenez comptait alors 21 conserveries. Les rues vivaient au rythme de l’arrivée des poissons. À ce moment-là, la majorité des femmes travaillent, excepté les épouses de notables. Les « petites filles de douze ans » prennent aussi le chemin de l’usine, écrit Anne-Dénès Martin dans son livre Ouvrières de la mer. « Aucune législation du travail n’était respectée, pour les patrons cela ne comptait pas », renchérit Michel Mazéas. Et si la pêche était bonne, les femmes pouvaient travailler jusqu’à soixante-douze heures d’affilée ! Pour se donner du courage, elles chantaient. « Saluez, riches heureux / Ces pauvres en haillons / Saluez, ce sont eux / Qui gagnent vos millions. » Certaines sont licenciées pour avoir fredonné ce chant révolutionnaire dans l’enceinte de leur usine. Conditions de travail déplorables, flambées des prix, salaires de misère, c’en est trop. Le 20 novembre 1924, les sardinières de la fabrique Carnaud vont décider de se mettre en grève. Elles demandent 1 franc de l’heure, alors que le tarif de rigueur est de 80 centimes. Les patrons refusent. « L’ambiance est tendue », écrit Jean-Michel Boulanger, dans un livre consacré à une figure locale qui deviendra mythique par son engagement auprès des sardinières : Daniel Le Flanchec, maire communiste de 1924 à 1940. « Pour cette classe sociale très à part, il n’était pas envisageable d’entamer des discussions avec les ouvriers. C’était même en accord avec le préfet », raconte encore Michel Mazéas.
Trois jours plus tard, un comité de grève est mis en place. Le lendemain, ce sont les 2 000 sardinières qui arrêtent le travail et marchent dans les rues de Douarnenez. Une pancarte est dans toutes les mains : « Pemp real a vo » (« Ce sera 1,25 franc »). Aux côtés des femmes, Daniel Le Flanchec. Ce « personnage éloquent, tonitruant », comme le décrit Michel Mazéas, et que les sardinières appellent leur « dieu », leur « roi », accompagne le mouvement. Un meeting se tient début décembre sous les Halles. Il réunit plus de 4 000 travailleurs et des élus. Le 5 décembre 1924, l’Humanité titre : « Le sang ouvrier a coulé à Douarnenez ». Le journaliste raconte comment une « charge sauvage commandée par le chef de brigade de Douarnenez piétina vieillards et enfants ». Ordre venant du ministre de l’Intérieur. L’élu communiste, en voulant s’interposer devant l’attaque des gendarmes, sera suspendu de ses fonctions pour « entrave à la liberté du travail ». La tension monte, les patrons ne veulent toujours pas négocier, des casseurs de grève s’immiscent dans le mouvement. Dans le même temps, des représentants syndicaux et politiques de la France entière se joignent aux grévistes. C’est dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier que tout va basculer : des coups de feu retentissent. Des cris se font entendre : « Flanchec est mort ! » Il est retrouvé blessé dans la rue. La colère explose. L’hôtel des casseurs de grève est saccagé. Un chèque y sera retrouvé, signé de la main d’un des patrons d’usine. Les conservateurs, qui ont tenté d’assassiner l’élu, avoueront plus tard qu’ils voulaient « seulement combattre le communisme ». Finalement, le 8 janvier, après près de cinquante jours de bataille acharnée, les patrons céderont. Les sardinières obtiendront 1 franc horaire, avec heures supplémentaires et reconnaissance du droit syndical. L’une d’entre elles sera même élue au conseil municipal. Mais, les femmes n’ayant pas encore le droit de vote, la liste sera invalidée. « Cet épisode aura un impact énorme en France. On en parlait partout : à la Troisième Internationale, à l’Assemblée nationale. Des vivres et de l’argent arrivaient de tous les coins de l’Hexagone », raconte Michel Mazéas. Daniel Le Flanchec, déporté pour avoir refusé de retirer le drapeau français du fronton de la mairie, périra dans un camp nazi. Aujourd’hui, des vingt et une conserveries que comptait Douarnenez, il n’en reste que trois. Et leur production est pourtant mille fois supérieure à celles d’alors."
Vous poussez jusqu'à la pointe du raz ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- briconaute
- Hors Ligne
- Modo cleaner
- Messages : 6550
- Remerciements reçus 1248
Une obstination et une abnégation hors du commun qui ayant atteint son apogée verra son déclin se profiler avec la concentration i dustrielle du monde de la conserverie
Les Pennes sardines restent en Bretagne un exemple et un mythe de lutte de classes et du féminismes . Qu'elles soient des conserveries ou des pêcheries , les femmes bretonnes depuis la moitié du dix neuvième siècle ont toujours su tenir leur barque et gouverner leur vie , car les maris étaient en mer et ce sont bien les femmes qui feraient les affaires de la famille . Ce n'est pas la moindre des guerres bretonnes que d'avoir permis l'émergence de tels mouvements sociaux qui ont mis la femme au centre du respect social .
On peut encore grandement le méditer aujourd'hui , par le regard que notre société porte encore sur la condition féminine et sur l'instrumentalisation avilissante et sexiste qu'on en fait encore aujourd'hui , parfois trop proche de nous .
( Pour une fois , moi aussi je peux me permettre ce clin d'oeil soit disant de connivence)...
Mais tout de suite je nettoie mes salissures
MAL NOMMER LES CHOSES, C'EST AJOUTER A LA DOULEUR DU MONDE.
NE PAS LES NOMMER, C'EST NIER NOTRE HUMANITE .
ALBERT CAMUS - ( ...alors que dire des gens...ndle)
Z900 RS de 2018 - Zéphyr 1100 de 92 - 400 S3 de 74 - KZ 400 Bi de 80 - KZ 1000J de 81 - Honda 125 XR de 81 - Sansoupap 175 de 1927
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ZephO
- Hors Ligne
- Admin
- Sur une Zéphyr, 1100 bien !
- Messages : 15602
- Remerciements reçus 1660
- AlainF01
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne sans les mains
- Messages : 534
- Remerciements reçus 241
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Ça commence sur ce parking où on attend le plus proche, Alain
Puis tout s'enchaîne...
Crois en la force positive qui est en chacun de nous !
750 Zéphyr 1995
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Momone
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne sans les mains
- Zéphyr 550 Chipie
- Messages : 945
- Remerciements reçus 371
Nous ne pouvons pas changer les choses qui nous arrivent dans la vie, nous pouvons changer notre façon de les voir.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Liberté56
- Hors Ligne
- Zéphyrien.ne à la corde
- Messages : 2476
- Remerciements reçus 655
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lolo
- Hors Ligne
- Le plus beau modo
- kawasakiste addict
- Messages : 6781
- Remerciements reçus 916
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.